En cette période de scandale des eaux minérales (Water Stories : plongée dans l'industrie de l'eau en bouteille) où l'on apprend par une note interne, comment Nestlé a fraudé et menti, l'eau et plus particulièrement l'eau potable, ce bien commun indispensable à la vie, puisque l'être humain est composé à plus de 80% d'eau mérite toute notre attention.
L'empreinte environnementale de l'IT sur l'eau potable est trop souvent négligée !
Or, si l'énergie peut être produite de manière plus ou moins responsable, l'eau potable se raréfie et
l'industrie numérique en a besoin tout au long du cycle de vie de la production des processeurs et même avant pour l'extraction des matières premières
au retraitement des déchets en passant par le refroidissement des fameux centres de données qui rejettent une eau polluée et trop chaude pour faire simple.
Concernant les centres de données, Cuves de fioul et groupes électrogènes nécessaires pour garantir une continuité de fonctionnement forment la pollution cachée de ces centres dont la consommation électrique sera telle qu'elle représentera autant que le Japon en 2030 selon les estimations d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie repris sur Reporterre.
En analysant ce qui s'est passé à Taïwan même si ce n'est pas tout à fait la Chine, en période de sècheresse les autorités ont privilégié l'industrie des composants électroniques au dépens des populations.
Heureusement, des citoyens se mobilisent pour défendre le droit à une eau de qualité pour tous et contre l'accaparement de l'eau
par la fabrication des puces à Grenoble par exemple;
par les centres de données à Marseille par exemple
L'eau s'infiltrant dans les milieux ou ruisellant, toute atteinte portée à l'eau contamine les sols et/ou le milieu marin, avec l'exemple des vortex de déchets plastiques parfois connus sous le nom de 7eme continent.
Ami, eau amie, Oh tant qu'il reste un peu d'eau
Bois donc à la santé de ceux qui se tapent des vieux Bordeaux
A Millau La Grange 2003