Parti d'une initiative individuelle, le collectif sobIT constitue un groupe d'échange entre citoyens conscients de l'empreinte écologique de l'Informatique
et des Télécommunications, qui face aux injonctions contradictoires de consommation et de recours systèmatiques à ces technologies, recherchent et partagent
des idées et des pratiques pour résister à cette éternelle fuite en avant technologique qui atteint son paroxysme avec l'intelligences articielle.
Les préconisations de sobIT autour desquelles le collectif se résument ainsi :
Le collectif souhaite porter la voix des citoyens et a ainsi participé au contre sommet de l'IA, signé le manifeste Hiatus...
Il échange avec d'autres organisations technocritiques comme Halte au contrôle numérique sur l'effet de l'IT sur les droits et libertés.
Nous avons entre autres participé aux ateliers qui visaient à établir un statut d'objecteur du numérique qui permettrait à une personne de se déclarer objecteur
l'autorisant ainsi à refuser l'usage du numérique dans ses démarches.
Ce statut s'inspire du code du numérique établi par l'organisation belge
le comité humain du numérique avec laquelle Halte au contrôle numérique partage ses expériences.
Mais cette approche se limite à un premier niveau où les données et leurs traitements restent automatisés; l'interface avec le système d'information est alors
prise en charge par une tiers personne, employée de l'organisme auquel l'objecteur s'adresse, qui est donc censée être formée aux procédures mais qui n'a pas
forcément la main sur l'intégralité du dossier, étant souvent cantonnée à une micro-tache dans un découpage
des procédures du style travail à la chaîne.
Il reste donc nécessaire de trouver une réponse collective où usagers et agents des organismes retrouveraient un dialogue emprunt d'humanité et de bienveillance.
![]() |
Enfin, nous avons la particularité d'échanger avec un sympathisant qui vit partiellement en Amérique latine, ce qui nous offre une
vision pas uniquement centrée sur la France du phénomène mondial de numérisation avec une relation populaire conflictuelle
avec ceux qu'il nomme les gringos ! (Dans son pays d'adoption, les critiques que la population subit des USA ont inspiré des illustrations que nous reproduisons sur cette page) | ![]() |
En marge des préoccupations énergétiques qu'évoquent la plupart des organisations technocritiques, notre collectif souhaite
attirer l'attention sur les besoins en eau de toutes ces technologies en tenant compte du fait que l'homme a besoin d'eau, le système d'énergie
comme mentionné sur la page d'accueil.
Cet angle de vue un peu à contre courant nous conduit à revendiquer un accès à l'eau et plus particulièrement une eau de
qualité, droit remis en cause par l'industrie et nos usages tout au long du cycle de vie des produits et services estampillés
Informatique et Télécommunications.
Nous avons rédigé un article détaillé à ce sujet.
Cette particularité relie le collectif à d'autres luttes contre l'accaparement et la pollution de l'eau comme