Le collectif sobIT

Parti d'une initiative individuelle, le collectif sobIT constitue un groupe d'échange entre citoyens conscients de l'empreinte écologique de l'Informatique et des Télécommunications, qui face aux injonctions contradictoires de consommation et de recours systèmatiques à ces technologies, recherchent et partagent des idées et des pratiques pour résister à cette éternelle fuite en avant technologique qui atteint son paroxysme avec l'intelligences articielle.
Les préconisations de sobIT autour desquelles le collectif se résument ainsi :

  1. en premier lieu, prendre conscience de l'empreinte environnementale de l'IT,
  2. réduire le nombre de ses appareils IT, recycler ou donner ceux que l'on n'utilise plus, prolonger leur durée d'usage,
  3. analyser et réduire son temps passé connecté,
  4. restreindre ses usages en évaluant des alternatives sans IT,
  5. réenchanter les activités sans IT (lecture journaux et livres papier, sorties y compris plein air, rencontres en présentiel...) !

Le collectif souhaite porter la voix des citoyens et a ainsi participé au contre sommet de l'IA, signé le manifeste Hiatus...

Il échange avec d'autres organisations technocritiques comme Halte au contrôle numérique sur l'effet de l'IT sur les droits et libertés. Nous avons entre autres participé aux ateliers qui visaient à établir un statut d'objecteur du numérique qui permettrait à une personne de se déclarer objecteur l'autorisant ainsi à refuser l'usage du numérique dans ses démarches.
Ce statut s'inspire du code du numérique établi par l'organisation belge le comité humain du numérique avec laquelle Halte au contrôle numérique partage ses expériences.
Mais cette approche se limite à un premier niveau où les données et leurs traitements restent automatisés; l'interface avec le système d'information est alors prise en charge par une tiers personne, employée de l'organisme auquel l'objecteur s'adresse, qui est donc censée être formée aux procédures mais qui n'a pas forcément la main sur l'intégralité du dossier, étant souvent cantonnée à une micro-tache dans un découpage des procédures du style travail à la chaîne.
Il reste donc nécessaire de trouver une réponse collective où usagers et agents des organismes retrouveraient un dialogue emprunt d'humanité et de bienveillance.
Trump et le colonialisme Enfin, nous avons la particularité d'échanger avec un sympathisant qui vit partiellement en Amérique latine, ce qui nous offre une vision pas uniquement centrée sur la France du phénomène mondial de numérisation avec une relation populaire conflictuelle avec ceux qu'il nomme les gringos !
(Dans son pays d'adoption, les critiques que la population subit des USA ont inspiré des illustrations que nous reproduisons sur cette page)
Trump vue par les Colombiens

Focus sur l'eau

En marge des préoccupations énergétiques qu'évoquent la plupart des organisations technocritiques, notre collectif souhaite attirer l'attention sur les besoins en eau de toutes ces technologies en tenant compte du fait que l'homme a besoin d'eau, le système d'énergie comme mentionné sur la page d'accueil.
Cet angle de vue un peu à contre courant nous conduit à revendiquer un accès à l'eau et plus particulièrement une eau de qualité, droit remis en cause par l'industrie et nos usages tout au long du cycle de vie des produits et services estampillés Informatique et Télécommunications.
Nous avons rédigé un article détaillé à ce sujet.

Convergence des luttes

Cette particularité relie le collectif à d'autres luttes contre l'accaparement et la pollution de l'eau comme